Le Diamantaire est connu comme l’artiste qui fait scintiller la rue en ornant les murs de formes graphiques composées de miroirs taillés et assemblés en forme de diamants.
Originaire de la Normandie, Alexis Le Diamantaire s’installe à Paris en 2008, se passionne pour l’art urbain et découvre le travail de différents artistes : Obey, M. CHAT, Jef Aérosol, Krospolls, Alëxone. Il suit en parallèle une formation en chaudronnerie et en métallerie. C’est de là que lui vient une idée originale : celle d’une technique unique dans le monde de l’art contemporain, consistant à récupérer des miroirs, à les découper et à les assembler en suivant un dessin précis.
Il les colle d’abord dans la rue. Au-delà de la valeur esthétique de ce travail, il s’agit de faire passer un message. Le diamant, symbole fort de luxe, associé à la rareté et l’exclusivité, est offert au passant à travers l’art. La beauté et la créativité sont au service de chacun de nous.
Au fur et à mesure des années, le travail du Diamantaire devient de plus en plus riche. L’artiste est repéré par des galeries, où il expose des œuvres de toutes les tailles, créant un engouement chez les collectionneurs d’art.
Aujourd’hui, Le Diamantaire développe en permanence sa technique pour proposer des œuvres à chaque fois différentes.
Il continue de récupérer patiemment des miroirs un peu partout, fait attention à bien harmoniser leurs teintes, et trouve même d’anciens vitraux, pour ensuite les découper et les recomposer dans des formes, dont il réalise des croquis au préalable, et des structures d’assemblage complexes. Après de longues heures de travail, le résultat final est spectaculaire et l’œuvre légère, harmonieuse et scintillante.
Des designers, tels que Phlippe Starck, apprécient les créations du Diamantaire comme autant de points forts qui mettent des accents artistiques dans les intérieurs les plus exigeants. Les maisons de couture comme Valentino magnifient leurs créations en les présentant dans les écrins scintillants réalisés par Le Diamantaire. L’artiste a également installé ses créations aux quatre coins de la planète, du Sri Lanka aux États-Unis en passant par le Japon. Symbole de la reconnaissance, l’exposition permanente de ses œuvres est à visiter depuis 2018 au musée du Street Art en France.
