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Dans cet ouvrage, à destination des élèves des classes de Première, vous trouverez :
– Une mise en contexte, pour situer l’œuvre dans son temps et dans sa postérité
– Une présentation de ses particularités pour en comprendre les enjeux spécifiques
– Une mise en relation de l’œuvre et de son parcours, par la proposition de groupements de textes, de prolongements littéraires et artistiques et de lectures complémentaires
– Des sujets corrigés permettant de préparer les épreuves, à l’écrit et à l’oral
Jean de La Bruyère est un moraliste français.
Il est vraisemblablement élevé à l’Oratoire de Paris, et, à vingt ans, obtient le titre de licencié en droit à l’université d’Orléans, après la soutenance de ses thèses en juin 1665.
Il revient vivre à Paris avec sa famille, dont la situation de fortune est modeste, et il est inscrit au barreau, mais plaide peu ou point. Il a longtemps été gêné financièrement ; il doit attendre l’héritage d’un oncle, en 1673, pour pouvoir acheter une charge de trésorier général de France au bureau des finances de la généralité de Caen, charge qui lui apporte un revenu.
Il mène une existence de retraite studieuse, vivant petitement, rue des Augustins à Paris. En 1679, un vol de 2500 livres dans son secrétaire le laisse sans ressources. Il s’engage alors comme précepteur chez le marquis de Soyecourt. Il vend sa charge en 1686.
La Bruyère connaît ensuite une remarquable ascension sociale qui lui permet d’accéder aux hautes sphères de la société aristocratique française, et d’y obtenir une avantageuse protection.
Deux ans plus tard paraissent “Les Caractères”, qui traduisent son expérience du monde et des hommes. Ce livre contient aussi la traduction “Caractères” de Théophraste. Leur succès, dû en partie aux portraits, lui vaut, malgré deux échecs, d’être élu à l’Académie française (1693), où son discours de réception, qui ne loue que les partisans des Anciens, fait scandale.
Les dernières années de la vie de La Bruyère sont consacrées à la préparation d’un nouvel ouvrage, les “Dialogues sur le Quiétisme”, qui ont été publiés après sa mort, en 1698, par l’abbé Elies du Pin. La Bruyère meurt d’une attaque d’apoplexie, célibataire et pauvre.