À l’âge de 16 ans, Mathias BEBAR débute tôt dans le graffiti. Il se distingue par sa polyvalence et sa pratique plurielle. Cette pluralité se ressent dans son travail et elle transparaît dans un univers complexe et révolté qu’il dépeint et qu’il surnomme lui- même Bebarbarie.
La Bebarbarie s’exprime sous différentes formes telles que l’illustration, la sculpture ou encore le tatouage. Mathias BEBAR expose ensuite son travail en galerie d’art, mais également dans les rues des villes qui l’inspirent à l’international telles que Paris, New York, Rio, Barcelone…
À mi-chemin entre le figuratif et l’abstrait, Mathias BEBAR reste fortement influencé par le dessin animé, source d’inspiration de son enfance. Ces deux cultures se mélangent très bien et se nourrissent l’une et l’autre.
Sans message particulier, ses réalisations laissent toute liberté au public d’y imaginer ce qu’il veut, cependant, à travers ses œuvres, parfois murales, exécutées à la bombe aérosol ou couchées sur papier, les personnages de Mathias Bebar sont utilisés comme des personnifications de notre société. Ils dénoncent puis retranscrivent dans des compositions vibrantes et frappantes les décevantes grandes évolutions de notre société et les grands défis auxquels elle est actuellement confrontée. Sa Bebarbarie traduit finalement une révolte affirmée face à une société injuste et intolérante.
Son univers décalé aux tons hip-hop tient sa place dans l’art urbain : l’artiste compare même ses réalisations à une chorégraphie, tant par l’agilité que son travail demande que par la continuité du spray avec son corps.
