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Ce masque d’une élégance sombre et mystérieuse, taillé avec soin, est imprégné de détails minutieux et de motifs en picots en relief, créant une texture riche qui joue avec la lumière et l’ombre. Cette technique ajoute une dimension visuelle et sensorielle fascinante.
Œuvre récompensée du Prix Avenir Métiers d’Art en 2018. A fait l’objet de la sélection du Salon des Artistes Français en 2023 – et a été exposée au Musée de la Chasse et de la Nature cette même année.
Né en 1996 à Paris, Thomas Waroquier est diplômé en sculpture métal de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et Métiers d’Art Olivier de Serres avec les félicitations du jury en 2017. Il y apprend notamment la technique artisanale de la dinanderie, la mise en forme des métaux en feuilles, appliquée à la sculpture.
Après avoir assisté plusieurs artistes français et internationaux comme Mylinh Nguyen (Prix Bettencourt-Schuller pour l’Intelligence de la Main) et Al Farrow (exposition permanente du De Young Museum de San Francisco) il monte son atelier en 2018.
Le travail de Thomas Waroquier s’articule essentiellement autour des visages, ils sont l’inspiration première de ses créations : Le visage, le lieu le plus humain de l’homme
Cette fascination pour leur puissance évocatrice le pousse à s’intéresser aux modifications de la face : visages mutilés, visages scarifiés, visages transformés.
Il développe ainsi une série d’œuvres sur les Gueules Cassées, martyres et symboles de la violence inouïe qu’inflige aux corps les guerres modernes, une ’une série intitulée « Mémoires et Scarifications » inspirée de différents peuples ayant recourt à la scarification faciale comme affirmation de leur identité.
Son approche de la sculpture est celle de l’artisan, elle est déterminée par les matières et leurs mise en œuvre. Cire, plâtre, terre, plomb, acier, bronze… Il expérimente afin de trouver le meilleur médium pour impacter le public. Ces visages interrogent, et par la beauté des matières travaillées transcendent les blessures pour ne laisser que l’humanité transparaître.
En parallèle, sa fascination pour le monde animal, et pour toutes les symboliques qu’ils incarnent aux yeux des hommes, le pousse à expérimenter de nouvelles techniques de sculptures, en particulier le métal poli.
Âgé seulement de 26 ans, cet artisant professionnel voit sa carrière encouragée par plusieurs prix de sculpture, notamment le Prix Georges Coulon décerné par l’Institut de France, le Prix Avenir Métiers d’art ou encore le Prix Maif pour la sculpture contemporaine.
En 2022 il est agréé Peintre Officiel de l’Armée de Terre sous l’égide de la DELPAT, la Délégation au Patrimoine, tandis que l’une de ses œuvres est offerte par l’Elysée comme cadeau diplomatique à la République du Bénin.
Cette année, l’artiste reçoit le Grand Prix du Salon des 400 ans des Troupe de Marine 2023.