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« La vie, disait-il, est une tartine de merde dont il faut avaler chaque jour une bouchée. Pour faire passer, il suffit de se gaver de confitures ! — C’est quoi, les confitures ? — L’amour, le ciel, la terre, la nature. » Où va le monde ? Sommes-nous devenus fous ? Sur fond de canicule, de bains de mer, de tyrannie de la « vertu » et de tensions en tout genre, Dernier été est une histoire d’amour, mais aussi une satire drôle, féroce, de notre temps et de celui qui vient. Avec un parti pris : celui d’en rire.
Franz-Olivier Giesbert, né le 18 janvier 1949 à Wilmington dans l’État du Delaware aux États-Unis, est un journaliste, biographe et romancier français.
Il est issu, côté paternel, d’une famille d’origine allemande et juive immigrée aux États-Unis à la veille de la 1re Guerre mondiale et, côté maternel, d’une famille normande et catholique dirigeant à Elbeuf une importante imprimerie régionale. Avec une mère professeur de philosophie et un père dessinateur commercial passé par l’Art Institut of Chicago, il est éduqué dans un milieu intellectuellement élevé mais touché par la violence d’un père traumatisé par son débarquement en Normandie. Si dans sa préadolescence, il se veut, par réaction au père, un partisan déclaré de l’Algérie Française, il marque, à l’arrivée de l’âge adulte, un attrait pour le communisme sans pour le moins « devenir complètement communiste». il entre en 1969 au Centre de formation des journalistes, où il se lie entre autres avec Patrick Poivre d’Arvor. Dès la rentrée 1971, il est recruté au service politique du Nouvel observateur. Il est promu « grand reporter » (septembre 1979) puis correspondant aux États-Unis en janvier 1980. ll est rappelé à Paris en 1981pour prendre la tête du service politique. Il quitte le Nouvel Observateur le 8 septembre 1988 pour Le Figaro. Il quitte ses fonctions en septembre 2000, et entre à l’hebdomadaire Le Point en qualité de directeur. Il a écrit 11 romans.