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Gold Tears est une œuvre de l’artiste japonaise Masako Jin qui marie avec délicatesse la peinture et la sculpture dans un format de 25 cm x 25 cm, parfait pour capter l’essence de la beauté éphémère et de la profondeur émotionnelle. Ce tableau-sculpture se distingue par sa palette bicolore, où le doré et le noir s’entrelacent pour créer un contraste saisissant, un dialogue entre lumière et obscurité.
Masako Jin utilise des matériaux uniques pour donner vie à cette création. La texture granuleuse du sable, savamment appliqué, confère à l’œuvre une dimension organique, presque tactile, qui invite le spectateur à plonger au cœur de sa matière. Le doré, appliqué à la feuille d’or, capture la lumière et la reflète avec une intensité envoûtante, symbolisant à la fois la richesse et la fragilité de chaque émotion. Les “larmes” dorées semblent couler doucement sur le fond sombre, créant une profondeur visuelle qui évoque des sentiments de nostalgie et de mélancolie, tout en reflétant la beauté résiliante de la tristesse.
Le fond noir, sobre et élégant, contraste magnifiquement avec la brillance de l’or. Il devient un écrin mystérieux qui met en valeur les éléments dorés, comme un ciel nocturne où se dessinent les éclats de lumière. Les techniques mixtes de Masako Jin créent un jeu de textures et de reliefs, donnant l’impression que l’œuvre est vivante, en perpétuel mouvement, capturant le regard et stimulant l’imagination.
Gold Tears est plus qu’un tableau ; c’est une invitation à la contemplation. Par son mariage harmonieux entre la matière brute et la finesse de l’or, Masako Jin propose une œuvre où chaque détail raconte une histoire. Elle nous rappelle que derrière chaque larme se cache une lueur, une beauté précieuse qui mérite d’être célébrée.
Masako Jin, née en 1957 à Nara, au Japon, a été formée sous la direction du maître sculpteur Kanō Enryu, membre de l’atelier de sculpture Homura, de 2011 à 2015. Son apprentissage auprès de ce maître lui a permis de perfectionner son approche multidimensionnelle des formes et des matériaux. En 2013, elle fonde l’atelier de poterie Yamate, où elle développe son propre langage artistique. Son œuvre, au croisement de la sculpture et de la peinture, s’est distinguée à travers de nombreuses expositions au Japon et à l’international, où elle allie modernité et tradition, sans jamais s’éloigner de son essence méditative.