11,90€
L’édition spéciale en version bilingue abrégée de l’œuvre mondialement connue de Léon Tolstoï (1828-1910) pour ceux qui veulent approcher ce grand texte, si actuel. La guerre bouleverse les destins, le retour vers la vie et la paix est lent, mais inéluctable chez Tolstoï.
Un romain-épopée, un chef-d’œuvre. La Russie entre en guerre aux côtés de l’Autriche contre la France et Napoléon marche sur Moscou. L’aristocratie, encore insouciante, s’amuse et converse en français, rêve de gloire militaire. Ils vont se retrouver face à la vraie guerre, celle qui va détruire les vies et les âmes : « Il regardait les Français s’approcher de lui qui, quelques instants auparavant, brulait de les atteindre et de les sabrer, trouvait maintenant leur approche si effrayante qu’il n’en croyait pas ses yeux. […] » Voudraient-ils me tuer ? ./../ Me tuer, moi, que tout le monde aime tant ? » …» Sur fond de grands évènements historiques, Austerlitz, Borodino, l’incendie de Moscou – Tolstoï peint l’histoire des familles qui face aux épreuves doivent faire des choix : le sacrifice de soi, la compassion, l’amour du prochain et de son pays.
Pour la première fois, sont réunis en un seul volume et en version bilingue les chapitres les plus marquants qui composent ce roman-épopée de 4 tomes. Une occasion unique d’approcher l’art et la pensée de Tolstoï et d’apprécier la profondeur et la richesse de cette fresque historique sans pareil, une immersion au cœur des guerres napoléoniennes.
Léon Tolstoï (1828-1910) est un des géants des lettres russes. Ses romans et ses nouvelles se mêlent de réflexion morale et philosophique. Mobilisé lors de la guerre de Crimée (1853-1856), il témoigne de son expérience militaire dans les Récits de Sébastopol (1855). Guerre et Paix (1869), une reconstitution historique des guerres napoléoniennes, est aussi une réflexion sur la violence des conflits. Entrepris en 1873, Anna Karénine trouvera sa forme définitive en 1877, après que Le Messager russe, qui le publiait en feuilleton, eut désapprouvé son dernier chapitre. Tolstoï entame alors une quête spirituelle et morale qui se reflète dans La Mort d’Ivan Ilitch (1886), La Sonate à Kreutzer (1889) et plus encore dans Résurrection (1899), dont le héros rencontre la figure du Christ. À la fin de sa vie, il devient un maître à penser, prônant une vie simple et morale. Apôtre de la non-violence, il inspire directement le Mahatma Gandhi et Romain Rolland.