H. G. Wells

par Guillaume Gallienne

9,40

«Sans rêves, la vie humaine serait insupportable pour la plus grande multitude des êtres humains.» Herbert George Wells (1866-1946) est un homme pressé de vivre et d’aimer. Lecteur de Platon et de Darwin, ce fils de commerçants anglais, d’abord professeur de biologie, abandonne vite la dissection des grenouilles pour laisser libre cours à son imagination débridée. Tandis que l’ère victorienne agonise, il donne naissance à une quatrième dimension (La Machine à explorer le temps), fait débarquer les Martiens sur Terre (La Guerre des mondes) et envisage les conséquences de la manipulation génétique (L’Île du docteur Moreau). Écrivain prolifique, courtisé par les hommes politiques de son temps et par les femmes qu’il collectionne sans compter, Wells agace Jules Verne quand il se dit «prophète». C’est pourtant lui qui, avant même le premier conflit mondial, anticipe l’arme atomique, ou encore, bien avant Internet, songe à la construction d’un système global de connaissances, accessible à toute l’humanité.