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La seule biographie complète de Jacques Brel. Une vie ardente et démesurée, le portrait unique d’un homme libre. Pour raconter les vies de Jacques Brel, Olivier Todd a mené l’enquête de Bruxelles aux Marquises en passant par la France. Il a recueilli les témoignages de la femme et des filles du chanteur, de ses compagnons de métier, de ses compagnes, il a écouté les souvenirs de ses amis. Il a découvert des textes inconnus, des poèmes, des notes, des embryons de romans… et toute une correspondance étonnante, attendrissante, irritante, qui dévoile l’homme sous la célébrité. Olivier Todd redonne vie à un grand parolier, à un interprète et à un compositeur hors pair, mais aussi à une personnalité riche et complexe. « Un témoignage hurlant de vérité et de rage. » Le Figaro. « Après avoir lu Todd, on connaît Brel intimement. Pas indiscrètement. » L’Express. « Une monographie dont Jacques Brel sort à la fois – et c’est rare – révélé et grandi. » France-Soir.
Olivier Todd est un écrivain et journaliste français. Abandonné avant sa naissance par son père, Julius Oblatt, un architecte juif austro-hongrois, il est élevé par sa mère, une Britannique immigrée en France dans les années 1920. Elle-même fille naturelle de Dorothy Todd, lesbienne et rédactrice en chef de Vogue des années 1920, elle ne réussit pas à rejoindre le Royaume-Uni en 1940 et doit vivre de cours privés sous l’Occupation. C’est en préparant son second baccalauréat qu’il se lie d’amitié avec Patrick Nizan, le fils de l’écrivain Paul Nizan. Il lui présente sa sœur, Anne-Marie (qui devient publicitaire), qu’il épouse en 1948 après son succès au baccalauréat. Le couple a deux enfants: Emmanuel (1951), future démographe et essayiste, et Camille (1955). De 1948 à 1951, il suit des études de philosophie qui lui font découvrir la tradition empirique anglo-saxonne. S’il obtient à la Sorbonne sa licence et son DES, il échoue par deux fois au concours (1953 et 1954). Il doit alors se soumettre à ses obligations militaires, d’abord au sein du service de presse de l’armée, ensuite au Maroc. Il en tire son premier livre, “Une demi-campagne” (Julliard, 1956) À partir de 1956, il enseigne au lycée international du SHAPE à Saint-Germain-en-Laye tout en y occupant des responsabilités locales au sein du PSU. En 1963, il est nommé au poste d’assistant à l’Institut audiovisuel de l’ENS Saint-Cloud. En 1964, il entre à L’Obs qu’il quitte en 1969, pour intégrer l’équipe Desgraupes comme responsable du magazine d’actualités Panorama. Parallèlement, il collabore à différentes publications britanniques et américaines (The Times Literary Supplement, New Statesman, Hudson Review) ainsi qu’à diverses émissions de la BBC (Europa, Twenty Four Hours).
En juin 1977, il se décide à rejoindre Jean-François Revel à L’Express, il devient rédacteur en chef en 1978. Après avoir publié chez Grasset des romans comme “La Négociation” (1989) et “La Sanglière” (1992), il s’en détache à la fin des années 1990 comme le montre son roman “Corrigez-moi si je me trompe” (1998). Il se recentre alors sur la biographie en publiant, dans la prestigieuse collection “NRF Biographies” de Gallimard, celles d’Albert Camus (1996) et d’André Malraux (2001).