49€
Une petite chose simple, comme boire une tasse de thé, obéit ainsi à un rituel précis et devient une intense communion spirituelle, en même temps qu’une expérience esthétique : l’écoute de la voie intérieure est enchevêtrée de peinture et de calligraphie, de poésie, de philosophie, d’art céramique et d’art floral.
En 1930, les Bibliophiles du Faubourg publièrent Le Livre du thé dans une admirable édition comprenant la traduction du critique d’art et poète Gabriel Mourey (1865-1943), une préface de Thomas Raucat et des aquarelles de J. A. Tohno. Cet ouvrage est le fac- similé de l’exemplaire n° 94 imprimé pour M. Henri Ullmann.
Un fac-similé d’une édition de bibliophilie illustré, rare et précieuse, des années 1930.
Un objet-livre ravissant, à la fabrication soignée, qui allie une grande qualité de reproduction à un façonnage raffiné.
Un texte délicat et profond devenu l’un des plus grands classiques de la littérature sur le thé et demeurant d’une actualité manifeste. Un voyage aux origines du thé en tant que plante, breuvage et surtout art de vivre, esthétique, philosophie et discipline spirituelle.
Une parfaite initiation aux arts traditionnels nippons et une subtile immersion dans la pensée asiatique.
Okakura rédigea Le Livre du thé en 1906 en anglais afin de transmettre aux Occidentaux l’atmosphère et l’esprit mêmes de la cérémonie du thé (cha no y ) et de la voie du thé (chado), considérée comme un mode de vie à part entière.
Pour souligner la dimension religieuse de la voie du thé, Okakura parle aussi de « théisme » et de « culte du thé » – sa vision s’enracinant dans les valeurs religieuses du bouddhisme, du taoïsme et du confucianisme.