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D’une modernité géniale, ce recueil extrait la beauté des noires immondices et dévoile la condition tragique de l’homme, partagé entre volupté et souffrance, désir d’absolu et goût du vice. Prince des nuées déchu ou mage investi d’une mission prophétique, Baudelaire offre à l’aveugle humanité ses fleurs maladives.
TOUT POUR COMPRENDRE
– Notes lexicales
– Biographie de l’auteur
– Contexte historique et littéraire
– Genèse et genre de l’œuvre
– Chronologie et carte mentale
ALCHIMIE POÉTIQUE : LA BOUE ET L’OR
– Analyse du parcours
– Groupements de textes
– Histoire des arts
VERS LE BAC
– Explications linéaires guidées
– Sujets de dissertation et de commentaire guidés
– Méthodologie
CAHIER ICONOGRAPHIQUE.
Charles Pierre Baudelaire est un poète français. Après la mort de son père, sa mère se remarie avec le chef de bataillon Jacques Aupick ; il ne pourra jamais supporter cet événement qui l’éloigne de sa mère, vu ses divergences avec son beau-père. Ce dernier l’envoie dans un voyage vers les Indes qui ne s’achèvera pas, mais trouvant un exil marquant aux îles Mascareignes. De retour en France, il aura une liaison avec Jeanne Duval, la mulâtresse, puis connaîtra les paradis artificiels (opium et haschisch…). Dans l’année 1848, il commence à traduire Poe qu’il admire beaucoup. Son recueil des “Fleurs du mal” est poursuivi pour offense à la morale religieuse et outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs. Baudelaire se voit reprocher son écriture et le choix de ses sujets. Il n’est compris que par quelques-uns de ses pairs. Barbey d’Aurevilly voyait en lui «un Dante d’une époque déchue». A travers ce recueil, Baudelaire a tenté de tisser et de démontrer les liens entre le mal et la beauté, le bonheur et l’idéal inaccessible, la violence et la volupté, mais aussi entre le poète et son lecteur. Il laissera, outre “Les Fleurs du Mal”, “Le Spleen de Paris”, recueil de poèmes en prose inspiré du “Gaspard de la nuit” d’Aloysius Bertrand. En dehors de son œuvre poétique, Baudelaire a écrit des essais de critiques littéraires et d’art (“L’Art romantique”, 1852) et des œuvres comme “Les Paradis artificiels”, “Mon cœur mis à nu” ou encore “Fusées”. On compte parmi ses relations proches Édouard Manet, Théophile Gautier ou encore Gérard de Nerval. Il était particulièrement séduit par les peintures d’Eugène Delacroix, la musique de Richard Wagner et bien que romantique, il fut un grand admirateur de la précision d’observation de l’œuvre d’Honoré de Balzac.