MÉDUSE n°2

MÉDUSE n°2
Aérographe et résine

1 800

Méduse n°2, une œuvre de Daria Zavertailo, est une pièce captivante où le spectateur est invité à plonger dans les profondeurs mystérieuses de l’océan. Cette peinture, mesurant 100 cm par 70 cm, a été réalisée à l’aérographe et rehaussée de touches de résine, un choix de médium qui ajoute une profondeur et une luminosité éthérées à l’œuvre.

La maîtrise de l’aérographe par Zavertailo est évidente dans les nuances délicates et les transitions de couleurs subtiles qui caractérisent les deux méduses au centre de la composition. La résine, appliquée en couches délicates, intensifie les reflets et ajoute une dimension presque holographique, donnant l’illusion que les créatures flottent réellement dans l’eau. Les méduses, bien que stylisées, sont rendues avec une précision qui témoigne d’une étude attentive de leur morphologie. Les tentacules, longilignes et fluides, semblent danser avec les courants invisibles, tandis que les dômes translucides capturent et diffusent la lumière avec une élégance quasi surnaturelle.

Les couleurs utilisées, principalement des magentas profonds avec des reflets orangés, créent un contraste saisissant avec les tonalités bleues des nageoires. Le bleu foncé et le bleu transparent des nageoires ajoutent un élément de contraste et de mystère, évoquant la froideur et l’immensité des abysses océaniques. Ces teintes suggèrent une profondeur insondable, renforçant l’impression que les méduses flottent entre deux mondes : celui de la lumière et celui des ténèbres.

Méduse n°2 dégage une poésie marine, une invitation à la contemplation et à l’évasion. Les méduses, avec leur forme éthérée et leur mouvement gracieux, symbolisent à la fois la fragilité et la puissance de la nature. Le choix des couleurs magentas et orangées pour le corps des méduses contraste avec les bleus des nageoires, créant une tension visuelle qui rappelle le mystère des profondeurs marines. Les reflets orangés ajoutent une chaleur inattendue, comme un dernier rayon de soleil perçant l’obscurité avant de disparaître dans les abîmes.

La grande méduse, se dirigeant vers les profondeurs, semble accompagner un bébé méduse, évoquant une relation protectrice dans un environnement infini et potentiellement hostile. Ce duo semble évoluer dans une danse silencieuse, une chorégraphie aquatique où chaque mouvement est empreint de grâce et de sérénité. La transparence des nageoires, qui se fondent presque avec l’eau environnante, donne l’impression que les créatures sont faites de l’océan lui-même, incarnant la fusion parfaite entre la vie et son milieu.

L’œuvre invite à une réflexion sur la beauté fragile de la vie sous-marine, sur ces créatures à la fois délicates et résilientes qui prospèrent dans des environnements souvent inhospitaliers. En somme, Méduse n°2 est un hommage à la majesté cachée de l’océan, une ode à la vie qui s’épanouit dans les endroits les plus reculés de notre planète.

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