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Portrait de Pam Garnier, actrice américaine qui deviendra vite une icône afro-américaine grâce à son rôle de femme forte et vengeresse au cinéma dans les années 1970.
Son père étant mécanicien pour l’US Air Force, la famille de Pam Grier vit sur différentes bases militaires en Europe avant de rentrer aux Etats-Unis, à Denver, lorsque Pam a 14 ans. Destinée à faire des études de médecine, la studieuse Pam Grier étudie au Metropolitan State College puis participe à des concours de Miss pour financer ses études. C’est à partir de là que tout bascule ; un agent hollywoodien, Dave Baumgarten, la repère. Pam Grier part alors à Hollywood où elle prend des cours d’art dramatique tout en travaillant comme standardiste à l‘AIP (American International Pictures).
En 1970, grâce à sa plastique avantageuse, elle obtient son premier rôle au cinéma dans un film de Russ Meyer: Hollywood Vixens. Roger Corman la remarque et en fait l’égérie d’un sous-genre qu’il ressort des oubliettes, les films de prison pour femmes. Grier tourne ainsi Women in Cages en 1971 ou The Big Doll House la même année. Toutefois, l’actrice est lancée trois ans plus tard avec Coffy, la panthère noire de Harlem. Pam devient alors la star de la Blaxploitation et exhibe son physique dans une série de films produits par l’AIP, Foxy Brown. Ce rôle de femme forte et vengeresse fait de Pam Grier une icône afro-américaine. A noter que la comédienne assure elle-même ses cascades pour ces films. Ces rôles illustrent la femme afro-américaine forte, libre, indépendante et courageuse et contribuent à changer l’image des noirs au cinéma, souvent cantonnés à des rôles de sous-fifres poltrons : “Je ne pensais pas que ces films deviendraient l’objet d’un culte vingt-cinq ans après leur sortie et qu’ils représenteraient autant pour la communauté noire. Je n’ai rien inventé. Ma mère et ma grand-mère, qui ont lutté toute leur vie contre la discrimination, sont autrement méritantes que moi”, affirme humblement Pam Grier.
Œuvre réalisée sur une porte de meuble en bois, grâce à une technique unique de pochoirs et une superposition de couleurs.
Artiste autodidacte, né en 1971, il grandit en banlieue sud de Paris, dans les années 80 c’est sous l’influence de la culture urbaine qu’il évolue au contact de l’ambiance de la rue, découvrant le mouvement graffiti et hip hop qui se développe dans les quartiers de la capitale , où il passe beaucoup de temps à découvrir et s’inspirer.
C’est la technique du pochoir qui l’attire, pour son efficacité, ses multiples possibilités, son coté militant et poétique, cet outil devient son mode d’expression favoris, qu’il pose depuis sur les murs.
Instigateur et défenseur du mouvement Diversity Is Hope, il utilise ses pochoirs d’où naissent des visages colorés pour diffuser au plus grand nombre un message de diversité, d’espoir et de tolérance, mais aussi un questionnement sur notre capacité de se tourner vers l’autre, et vivre en harmonie.
On peut retrouver son travail sur les murs de nombreuses villes, Paris,Turin, Rome, BCN, Londres, New York, Toronto, Montreal, ainsi que quelques pièces en galerie.
Pour son nouveau projet HOPECYCLING et une exposition personnelle chez MACHA GALERIE LIBRAIRIE, RAF URBAN crée une collection d’œuvres réalisées uniquement sur des objets destinés à la destruction : cartons et autres emballages, fragments de mobilier, toiles de sac de café, plaques de signalisation et d’immatriculation en métal.