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Seconde pièce d’un triptyque, Venus est une photographie travaillée de la main de l’artiste Robert Jaso qui offre à celui qui la regarde une souffle d’émotion et de grâce. Très moderne par sa technique de réalisation, cette photo nous renvoie plutôt vers la peinture classique italienne, par la douceur des lignes du corps et des fleurs qui le décorent, par la lumière qui enveloppe cette déesse antique, dans une atmosphère botticellienne. Le corps féminin est sublimé, ne fait qu’un avec la nature dans une fusion de beauté.
The second photograph in the Venus trilogy, exhibited at the Venice Biennale, challenges its internal dichotomy between decomposed modernity and classical art.
La photographie c’est la conscience même de la peinture. Elle lui rappelle sans cesse ce qu’elle ne doit pas faire. Que la peinture prenne donc ses responsabilités.
Brassaï, L’intransigeant, 15 novembre 1932
Photographe depuis près de 25 ans, une personnalité reconnue de la mode qui a travaillé avec les plus grands, Robert Jaso est avant tout un observateur fin et un créateur qui sublime le réel.
L’âme et l’ADN des artistes tchèques se ressentent dans ses œuvres : ce même romantisme brutal, cette même sensualité déchaînée que chez Dvorak, Kundera, Saudek ou Mucha.
Arrivé très jeune avec ses parents de Tchécoslovaquie, il comprend que rien n’est simple, mais le goût de la liberté galvanise son esprit.
Libertaire opportuniste, il s’empare de sa chance, devient mannequin et découvre le monde. Mais déjà il est plus passionné par l’envers du décor et préfère parler focales et lumières que défilés de mode. Il apprend la photo tout seul et se fait remarquer. Il saute le pas. Instinctif, créatif, il n’hésite jamais à faire ce qu’il sent, hors des dogmes du métier. Très vite, il va photographier les plus grands, pour les plus célèbres magazines internationaux.
Sa fibre artistique le pousse toujours à aller plus loin. Sa maîtrise de la technique de photographie lui offre des possibilités infinies dans les manières de captiver et de rendre sur une toile la lumière. Robert Jaso en expérimente un bon nombre.
Boulimique de travail, il invente de nouvelles voies. Le résultat est plein de force et de talent. Robert Jaso est invité à des salons d’art internationaux, dont la biennale d’Art contemporain à Florence en 2021.
Ne comptez pas sur lui pour dévoiler sa nouvelle technique. À la croisée de l’estampe et de l’émulsion polaroïd, il fusionne des traces photographiques comme des coups de pinceaux sur une toile.
Le travail de Robert Jaso vise l’émotion profonde, il ambitionne le trouble interrogatif, celui qui nous oblige à nous questionner en profondeur.
Derrière le filigrane du réel, il y a toujours la vérité.