2 000€
L’œuvre Interdit de fumer de Nasty transforme une véritable plaque “Interdiction de fumer” en une pièce de street art vibrante. Avec des couleurs intenses, principalement du rose et du bleu, l’artiste crée un contraste marquant et une atmosphère dynamique. Nasty utilise des techniques mixtes – aérosol, encre et marqueurs – pour apporter à l’œuvre une texture riche et nuancée. L’aérosol permet des dégradés et des effets diffus, tandis que les marqueurs et l’encre ajoutent des détails précis et des contours nets.
En réinterprétant cet objet ordinaire du métro, Nasty détourne sa fonction initiale et le transforme en une œuvre artistique. Ce geste de subversion, typique du street art, redonne vie à cette plaque utilitaire, la dotant d’une nouvelle signification visuelle et culturelle.
Figure majeure du graffiti parisien, Nasty incarne l’âme d’un mouvement qui a émergé des tunnels du métro pour atteindre les galeries d’art. Né en 1974, il commence le graffiti à 13 ans, influencé par la culture Hip Hop et la calligraphie, qu’il affine dès 1992 pour créer des compositions aux couleurs vives et aux lignes précises, transformant la ville en toile.
Reconnu pour son utilisation des plaques émaillées et des plans de métro, Nasty en fait des fragments d’histoire urbaine. Depuis sa première exposition en 1992, son style mêlant rigueur et spontanéité a traversé les frontières. Son travail, célébré dans des expositions comme celle de Fluctuart, marque la mémoire du street art français.
Au-delà des murs, il collabore avec des partenaires prestigieux comme Mercedes ou Bic. Arte lui consacre un documentaire en 2009. Exposé dans des galeries et musée, comme par exemple au Petit Palais, Nasty demeure un artiste incontournable qui vibre au rythme de Paris.