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Dans “Psychopompe”, Amélie Nothomb décrit des passages à vide, un trauma survenu au Bangladesh, l’apparition de l’anorexie, les affres d’une longue maladie qui a failli lui ôter la vie et les clefs qui lui ont permis de remonter à la surface. (c) LeJournaldeQuebec
Amélie Nothomb est une romancière belge née 13 août 1967 à Kobé au Japon. Ses livres font partie des meilleures ventes littéraires parmi le public francophone et certains sont traduits en plusieurs langues. Ce succès est en partie dû à son attachement à la culture nippone, retranscrit dans plusieurs de ses romans, et à son style d’écriture excentrique. Ces derniers lui ont valu de nombreux prix et distinctions.
Amélie Nothomb naît en 1967 à Kobé au Japon, de parents bruxellois. Fille du diplomate Patrick Nothomb, l’auteure passe les cinq premières années de son enfance au Japon. Puis elle voyagera entre New-York, Pékin, le Laos et le Bangladesh, au gré des affectations de son père.
En 1984, l’écrivain part s’installer en Belgique pour effectuer des études de philologie romane à Bruxelles. Différente de ses camarades occidentales par son passé multiculturel, elle trouve refuge dans l’écriture. En parallèle à ses études, elle s’adonne à cette nouvelle passion mais sans la dévoiler au public.
Une fois son diplôme obtenu, elle décide de repartir dans son pays de naissance afin d’exercer le métier d’interprète au sein d’une entreprise japonaise de Tokyo. Elle continue d’écrire en même temps et, en 1992, publie enfin son premier roman : Hygiène de l’assassin. Le public est immédiatement séduit par l’originalité de son histoire (relatant la fin de vie d’un célèbre romancier misanthrope obèse, misogyne et atteint d’un cancer du cartilage).
L’engouement est tel qu’une adaptation cinématographique est programmée la même année. Le film sortira en 1999, d’après une réalisation de François Ruggieri.
Face au succès généré par son premier livre, Amélie Nothomb décide de se consacrer pleinement à l’écriture. Sa plume oscille entre deux styles d’ouvrages : le roman fictionnel et autobiographique. Pour son second roman, Le sabotage amoureux (1993), l’auteure choisit la seconde catégorie : elle y raconte son enfance en Chine à l’âge de 7 ans et ses premières amours enfantines. Un voyage initiatique qui séduit le grand public.
Mais c’est véritablement en 1999 que la carrière d’Amélie Nothomb fait un pas de géant. Elle publie Stupeurs et tremblements, basé sur son propre vécu au Japon. Elle relate son expérience de jeune femme employée au sein d’une entreprise régie par les codes stricts de la culture nippone.
Par la suite, Amélie Nothomb publie un grand nombre de livres qui font fureur auprès de son public. Métaphysique des tubes (2000), Cosmétique de l’ennemi (2001), Robert des noms propres (2002), Acide sulfurique (2005) et Ni d’Eve ni d’Adam (2007) font notamment partie de ses plus grands succès. La plupart d’entre eux s’inspirent de la vie d’Amélie Nothomb et de ses nombreux voyages à travers le monde.
En 2019, le succès est total pour le vingt-huitième roman d’Amélie Nothomb. Dans Soif, Amélie Nothomb s’engage dans un exercice périlleux : s’immiscer dans les pensées de Jésus avant qu’il ne se fasse crucifier. Dès son plus jeune âge, l’autrice voulait raconter cette histoire et décide finalement de se lancer finalement en 2018 lorsqu’elle se rend à Notre Dame des Champs. Le succès est sans appel, Soif se vend à plus de 180 000 exemplaires.
L’autrice se met ensuite dans la peau de son propre père en 2021. Premier sang est un hommage à son père, dont elle était très proche, disparu le premier jour du confinement. Ce confinement lui prive des obsèques de son père. Ne pas pouvoir honorer sa mémoire lui est intolérable. Elle décide d’employer la plume pour tenter de combler ce vide l’espace d’un roman où elle donne la parole à son père, à la première personne.