La palette de nuances de violet, appliquée à l’acrylique et à l’aérosol, confère à l’œuvre une atmosphère mystérieuse et profonde. Cette technique accentue la nature fragmentée de l’œuvre tout en créant une unité visuelle puissante.
« Purple Shards » est bien plus qu’une simple œuvre d’art : c’est une réflexion sur la résilience et la beauté qui peut naître des objets mis au rebut. Elle nous invite à voir au-delà du chaos pour trouver l’élégance dans ce qui a été brisé.
Clément Herrmann est un artiste peintre, illustrateur et muraliste basé à Paris. Il est diplômé de l’EPSAA en direction artistique en communication visuelle en 2024.
Sa passion obsessionnelle pour l’art l’a naturellement amené à en faire son métier très tôt. Dès 18 ans, il développait sa créativité lors d’expositions, et en réalisant des projets d’illustration de romans et d’affiches. Arrivé à Paris en 2020, ses études d’arts graphiques et sa découverte de l’art urbain l’ont fait grandir : son travail s’est décliné en fresques de grandes tailles.
Clément a commencé à ressentir le besoin d’ajouter du relief et de déstructurer le support. La grève des éboueurs parisiens en mars 2023 a été le déclic lorsqu’il a peint un portrait sur un amas de sacs poubelles.
Désormais il travaille avec des matériaux polluants récupérés dans l’espace public et les assemble pour créer une composition en volume et encourager au recyclage. Ensuite il peint un portrait en jouant avec les différents plans et les crevasses générés par les morceaux. Malgré le chaos du support, nous pouvons observer une personne et ses émotions, symbolisant la capacité humaine à rester fort et digne dans toutes les situations.
Chaque débris provient d’un objet qui a été utilisé, peut être par des industriels ou par des familles. Chaque souvenir dont les morceaux sont imprégnés constituent la personne représentée : c’est une métaphore de la vie riche en expériences qui façonnent qui nous sommes aujourd’hui. Modifiez une étape de votre vie et vous êtes une autre personne, modifiez un morceau dans l’œuvre et le visage n’est plus le même.