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Après quarante ans d’une vie confortable, sans éclat ni passion, Ella n’imaginait pas un jour changer sa destinée. Engagée comme lectrice, elle découvre un manuscrit retraçant la rencontre au XIIIe siècle du poète Rûmi avec le plus célèbre derviche du monde musulman. C’est la révélation. Transcendée par cette histoire, elle s’initie au soufisme et à la splendeur de l’amour… ” Avec Soufi mon amour, Elif Shafak signe son meilleur roman. ” Isabelle Vramian, Elle Traduit de l’anglais (Turquie) par Dominique Letellier
Elif Şafak, ou Elif Shafak, est une écrivaine turque. Elle est la fille d’une diplomate turque. Élevée par sa mère après le divorce de ses parents, elle a passé son adolescence à Madrid puis à Amman, en Jordanie, avant de retourner en Turquie. Diplômée en relations internationales de la Middle East Technical University d’Ankara, elle est aussi titulaire d’un master en genre et études féminines dont le mémoire portait sur la circulaire Compréhension des derviches hétérodoxes de l’islam. En 1998, elle obtient pour son premier roman, “Pinhan”, le Prix Mevlana récompensant les œuvres littéraires mystiques en Turquie. Son second roman, “Şehrin Aynaları”, entremêle les mysticismes du Judaïsme et de l’Islam dans une Méditerranée historique du xviie siècle. Mahrem confirme par la suite le succès de Şafak, lui valant ainsi le Prix des écrivains turcs en 2000. “The Saint Of Incipient Insanities” (2004) est le premier roman que Şafak écrit en anglais. Elle y raconte les vies d’immigrants musulmans à Boston et visite le sentiment d’exclusion que ceux-ci peuvent ressentir aux États-Unis. Lorsqu’elle y met la touche finale en 2002, Şafak est chargée de cours au Mount Holyoke College (dans le Massachusetts) auprès de la chaire de Women’s Studies. Elle enseigne ensuite à l’université du Michigan dans la discipline “Gender and Women’s Studies”. L’année suivante, elle devient professeur à temps plein au département des Études du Proche-Orient à l’université d’Arizona. Après la naissance de sa fille en 2006, Şafak souffre de dépression post-partum pendant plus de 10 mois. Elle aborde cette période dans son premier roman autobiographique (“Lait noir”) et y combine fiction et diverses formes de non-fiction. Internationalement reconnue, elle est l’auteur d’une douzaine de livres, dont “La Bâtarde d’Istanbul” et “Bonbon Palace” qui sont des best-sellers en Turquie. Elif Şafak écrit aussi des articles pour des journaux et magazines en Europe et aux États-Unis, des scripts pour séries télévisées et des paroles de chansons pour des musiciens rock. Mariée à Eyüp Can, journaliste turc, rédacteur en chef du quotidien Referans, et mère de deux enfants, elle vit à Istanbul.