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« Toute l’intelligence du monde ne peut rien y faire, l’art est avant tout une affaire d’émotion. » Quand la narratrice s’inscrit aux Beaux-Arts, au début des années 2000, la peinture est considérée comme morte, détrônée par l’art conceptuel et les multimédias. Les professeurs découragent les vocations, les galeries n’exposent plus de toiles. Devenir peintre est pourtant son rêve. Celui aussi de Luc et Lucie, avec qui elle forme un groupe quasi clandestin dans les sous-sols de l’école. Un lieu de création en marge, en rupture. Pendant ces années d’apprentissage, leur petit groupe affronte les humiliations et le mépris. L’avenir semble bouché. Mais quelque chose résiste, intensément.
Carole Fives est une écrivaine, chroniqueuse d’art et plasticienne. Après une licence de philosophie à l’Université de Toulouse et un master d’arts plastiques, elle obtient le diplôme national supérieur d’expression plastique (DNSEP) des Beaux-arts de Paris. Elle a commencé à écrire pour expliquer son travail de peintre et depuis elle n’a plus arrêté. Son premier livre “Quand nous serons heureux” (2010), publié aux éditions Le Passage, est un recueil de nouvelles dans lequel elle dissèque les travers d’une société en quête de modèles. Elle a reçu le Prix Technikart 2009, présidé par Alain Mabanckou. En 2012, elle fait paraître son premier roman “Que nos vies aient l’air d’un film parfait”, aux éditions Le Passage dans lequel elle évoque avec justesse le sujet délicat du divorce et de la fratrie désunie. En 2013, Carole Fives obtient une résidence dans le New Hampshire aux États-Unis, et achève l’écriture de son roman “C’est dimanche et je n’y suis pour rien”, aux éditions Gallimard, 2015. Fine portraitiste de la famille contemporaine, elle publie “Tenir jusqu’à l’aube” en 2018. Après des passages par Paris, Bruxelles et Lille, Carole Fives vit désormais à Lyon où elle partage son temps entre les arts plastiques et la littérature.