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« TILDA » est une œuvre vibrante de Raphaelle Emery qui incarne l’essence même de son style singulier. Ce portrait saisissant, réalisé sur un support à l’esthétique de carte postale, fusionne les énergies du street art avec la délicatesse des influences manga qui caractérisent le travail de l’artiste.
Dès son plus jeune âge, Raphaelle Emery a trouvé dans l’art un langage essentiel. Sa formation en arts appliqués lui a offert un terrain fertile pour explorer et affiner ses techniques. Rapidement, des médiums comme l’aquarelle, l’acrylique et la peinture à la bombe se sont imposés à elle, séduite par leur modernité et leur potentiel expressif. C’est dans l’éclat des couleurs et la lumière qu’elle trouve l’inspiration, ses mains se laissant guider par une passion dévorante pour la création.
Après plusieurs années dans l’industrie de la mode, Raphaëlle se consacre désormais pleinement à la peinture de ces avatars féminins. Ces figures deviennent de véritables vecteurs pour transmettre émotions, convictions et messages. Issue d’une famille d’architectes, Raphaelle Emery possède une appréhension naturelle de l’espace, qu’elle utilise pour exposer ses muses. Que ce soit sur les murs de la ville, des toiles, des skateboards ou tout autre objet qui éveille sa créativité, elle déploie ses messages à travers des couleurs vives et saturées, laissant une empreinte inoubliable.
Son univers artistique est un pont entre des influences variées. Si elle vénère les maîtres de la peinture et de la poésie, Raphaelle Emery puise également une énergie nouvelle dans l’effervescence du Street Art et l’esthétique audacieuse des mangas. Cette dualité nourrit son approche et se manifeste particulièrement dans ses portraits de femmes. Profondément touchée par les parcours de figures féminines qui ont marqué l’histoire par leur courage et leur force d’esprit, elle leur rend hommage à travers des œuvres vibrantes.
Pour Raphaelle, la peinture est une extension de son être, une pulsation créative constante. Elle a toujours dessiné, peignant avec une intensité presque compulsive. Son processus créatif est un flux ininterrompu où chaque détail, chaque émotion capturée, se transforme en une impulsion artistique. Ses toiles et ses supports variés sont les témoins d’un univers imaginaire sans limites, où ses « égéries » féminines prennent vie.
Ces héroïnes, souvent représentées avec de grands yeux expressifs, sont de véritables étincelles de lumière et de couleurs vives, dotées de « super-pouvoirs » symboliques. Elles transcendent le commun pour incarner une vision unique et éternelle de la féminité, parfois teintée de l’esthétique manga de son enfance. C’est d’ailleurs durant ses études en stylisme-modélisme que Raphaelle a commencé à esquisser ces figures emblématiques.