Thomas Waroquier

Catalogue de l'artiste

LA MAIN À L’ŒUVRE
3 900
Cette œuvre incarne la fusion habile entre l’élégance du noir et l’éclat luxueux de l’or.
AFIZERE
3 900
 Ce masque, sculpté dans l’ébène avec une maîtrise exceptionnelle, incarne la dualité de l’ancien et du moderne. Le choix du noir profond souligne l’i...
WODAABE
3 900
Les symboles sur le masque transcendent le temps et l’espace, rappelant des traditions et récits qui ont survécu à travers les âges.  Ce masque a reçu...
BATAMMARIBA
4 200
L’œuvre capture la tension entre les apparences extérieures et les vérités intérieures. L’extérieur noir peut être interprété comme une représentation...
BUL NUER
4 300
Ce masque d’une élégance sombre et mystérieuse.  Œuvre récompensée du Prix Avenir Métiers d’Art en 2018. 
OTAMMARI : IMPRESSION
4 500
Le masque porte en lui une dualité fascinante, tout comme les masques traditionnels otammari. Les teintes contrastées d’or et de noir évoquent des sig...

Biographie de l'artiste

Né en 1996 à Paris, Thomas Waroquier est diplômé en sculpture métal de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et Métiers d’Art Olivier de Serres avec les félicitations du jury en 2017. Il y apprend notamment la technique artisanale de la dinanderie, la mise en forme des métaux en feuilles, appliquée à la sculpture.

Après avoir assisté plusieurs artistes français et internationaux comme Mylinh Nguyen (Prix Bettencourt-Schuller pour l’Intelligence de la Main) et Al Farrow (exposition permanente du De Young Museum de San Francisco) il monte son atelier en 2018.

Le travail de Thomas Waroquier s’articule essentiellement autour des visages, ils sont l’inspiration première de ses créations : Le visage, le lieu le plus humain de l’homme. Cette fascination pour leur puissance évocatrice le pousse à s’intéresser aux modifications de la face : visages mutilés, visages scarifiés, visages transformés.

Il développe ainsi une série d’œuvres sur les Gueules Cassées, martyres et symboles de la violence inouïe qu’inflige aux corps les guerres modernes, une ’une série intitulée « Mémoires et Scarifications » inspirée de différents peuples ayant recourt à la scarification faciale comme affirmation de leur identité.

Son approche de la sculpture est celle de l’artisan, elle est déterminée par les matières et leurs mise en œuvre. Cire, plâtre, terre, plomb, acier, bronze… Il expérimente afin de trouver le meilleur médium pour impacter le public. Ces visages interrogent, et par la beauté des matières travaillées transcendent les blessures pour ne laisser que l’humanité transparaître.

En parallèle, sa fascination pour le monde animal, et pour toutes les symboliques qu’ils incarnent aux yeux des hommes, le pousse à expérimenter de nouvelles techniques de sculptures, en particulier le métal poli.

Agé seulement de 26 ans, cet artiste-artisant professionnel voit sa carrière encouragée par plusieurs prix de sculpture, notamment le Prix Georges Coulon décerné par l’Institut de France, le Prix Avenir Métiers d’art ou encore le Prix Maif pour la sculpture contemporaine.